Westworld
À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine, US | 60 minutes |
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame | HBO, OCS City | 2016 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.03 - L'égarée
The Stray
Des failles apparaissent peu à peu dans le monde si bien réglé du parc. Bernard découvre que certains hôtes semblent être dotés d'une conscience.
Diffusion originale : 16 octobre 2016
Diffusion française :
16 octobre 2016
Réalisat.eur.rice.s :
Neil Marshall
Scénariste.s :
Daniel T. Thomsen
,
Lisa Joy
Guest.s :
Bojana Novakovic
,
Bradford Tatum
,
Brian Howe
,
Chris Browning
,
Demetrius Grosse
,
Eddie Shin
,
Gina Torres
,
Louis Herthum
,
Steven Ogg
,
Talulah Riley
,
Timothy Lee DePriest
,
Bruno Gunn
,
Darrel Cherney
,
Kanin Howell
,
Tait Fletcher
,
Tom Proctor
,
Travis Johns
,
Joshua Dov
,
Chris Mollica
,
Dusty Sorg
,
Travis Hammer
,
Con Schell
,
Bradley Fisher
,
Shvona Lavette Chung
,
Sorin Brouwers
,
Sheldon Coolman
,
Paul Fox
,
Ward Roberts
,
Paul-Mikél Williams
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 08 avril 2018 à 18:08 |
Le spectateur délaisse les coulisses du parc pour mieux y plonger et j'ai vraiment apprécié cet épisode, qui nous offre quelques bonnes scènes angoissantes où on se prend à être inquiets pour les personnages-robots. L'évolution de Dolores est intéressante, on le voit notamment au travers de l'arme qu'elle trouve puis qu'elle finit par utiliser. Je trouve qu'il y a une certaine confusion qui commence à s'installer entre les robots et les humains (l'agression de Teddy par exemple), et on a l'impression que tout le monde est en danger. J'ai notamment ressenti une certaine notion d'injustice du fait que les robots ne puissent pas se défendre, mais ça fait partie du jeu je suppose. À suivre, j'ai en tout cas été prise dans l'épisode du début à la fin. |
Avis favorable | Déposé le 01 novembre 2017 à 22:37 |
Ce rythme lent me convient très bien et permet de faire progresser les hosts en montrant tout le cheminement qu'ils font, par essais et erreurs (ce qui est le propre d'une IA). Toujours aussi plaisant à suivre. |
Avis favorable | Déposé le 09 décembre 2016 à 09:27 |
Je laisse favorable mais on n'est pas loin du neutre pour moi. C'est vraiment très lent, je n'arrive pas à me poser toutes les questions que vous vous poser sur les différents dialogues, et toujours pas d'émotions. J'attends LE truc qui fasse passer la série à un autre niveau. |
Avis neutre | Déposé le 02 décembre 2016 à 11:07 |
Mouais, mouais, mouais... Cela commence déjà à tourner en rond... L'idée de départ me plaisait beaucoup, mais là cela a tendance au sur-place un peu trop à mon goût... A voir pour la suite ! |
Avis favorable | Déposé le 12 novembre 2016 à 18:01 |
Spoiler
Je crois que l’on touche aux limites du concept de cette série… Cet épisode se centre beaucoup plus sur le parc. On passe donc 70% du temps à suivre des intrigues créées de toutes pièces par les scénaristes du parc (peut-être moins mais comme ces scènes me sont parues longuettes, c’est l’impression que ça m’en a donné). Le problème, c’est que comme je sais que c’est du fake, je ne trouve aucun intérêt à suivre ces intrigues. Et comme depuis le début de la série, je ne m’attache nullement aux personnages de Teddy et de Dolorès, je m’en fous un peu complètement de leurs intrigues… Le seul élément étrange et quelque peu intéressant, c’est ce groupe de gens masqués qui ne se font pas tuer par l’arme de Teddy… Reste heureusement les intrigues du parc en elles-mêmes. Celles écrites par les scénaristes de la série (les autres aussi sont écrites par les scénaristes de la série mais vous m’avez compris). Avec de l’avancement du côté des théories. Celle de la double timeline est renforcée par Billy qui se prend un coup de flingue et qui se retrouve à terre, alors que dans les deux épisodes précédents, les humains qui se prenaient une balle ne bougeaient pas d’un pouce… Puis à la fin de l’épisode. On pourrait croire qu’il s’agit de la suite de la scène précédente de Dolorès, mais on l’a vu grâce à la réminiscence du scénario ou elle se prenait la balle dans le ventre, ce n’est pas la première fois que cette histoire arrive. On pourrait donc tout à fait encore une fois avoir un jeu avec le montage (comme dans le 1er épisode avec l’arrivée de Teddy en train) et la Dolorès que l’on voit tomber dans les bras de Billy, ne serait pas la même que celle que l’on voit s’enfuir… Reste alors un élément qui me chagrine. Si ce n’était pas la première fois que Dolorès utilisait un flingue (puisqu’elle a une réminiscence de la fois où elle s’était prise la balle), pourquoi est-elle étonnée d’en avoir un dans la main lorsqu’elle se retrouve dans le tas de paille ? Autre élément important, Bernard dit que les robots ont été conçus pour s’adapter aux comportements aberrants. Ils ont donc bien une certaine capacité à improviser, comme l’avait dit Theresa dans un épisode précédent. Mais à nouveau, la question est : jusqu’à quel point… Bon, je dois aussi faire un mea culpa à propos du contrôle à distance des androïdes. Lorsque la technicienne et Bernard découvre le robot qui s’enfuit, ils ne parlent pas de le contrôler pour le ramener « à la base ». Au lieu de cela, il faut qu’ils se fassent chier à le poursuivre. Donc, effectivement, ils ne sont pas contrôlables à distance. Enfin si, mais pas à plusieurs kilomètres entre le robot et son maître… C’était cool aussi de voir une femme en tant que visiteur qui prend part à l’action. Même si elle n’apporte pas grand-chose à l’intrigue générale… J’ai aussi bien aimé la réflexion méta sur le travail des scénaristes qui n’ont jamais révélé la backstory d’un personnage, tout simplement parce qu’ils n’en ont pas encore créé. Ça me fait un peu penser à Lost et à la critique qu’elle recevait souvent, consistant à dire que les scénaristes inventaient l’histoire au fur et à mesure… La série répond aussi à ceux qui se plaignent que les scénarios des robots ne servent à rien puisque les visiteurs ne vont pas les voir. La technicienne (je ne sais plus son nom) le dit bien : c’est surtout pour leur établir une identité. Une jolie métaphore pour montrer que ce qui nous définit, ce sont nos actes, mais aussi notre histoire. Une réflexion dans la continuité de ce que l’on pouvait entendre dans l’épisode précédent… Et c’est ici que l’on arrive à une nouvelle théorie : Bernard serait un robot. En effet, de la même manière qu’une backstory a été introduite pour Teddy de manière assez brusque, celle de Bernard sort complètement de nulle part, à travers une ligne de dialogue de la part de Ford faisant allusion à son fils malade. Et comme par hasard, juste après, on nous montre une scène de dialogue entre Bernard et sa femme. Dialogue assez intéressant à travers certaines répliques : sa femme : « sometimes, it feels unreal to me… », Bernard ; « some mornings, when I first wake up, for a split second, I forget where I am, when I am…”, sa femme : “remember how he used to sleep” (donc sa prétendue femme le pousse à se souvenir de son passé), « do you ever wish you could forget ? » (serait-ce lié à sa condition de robot qui, contrairement à ceux du parc, n’oublie pas ce qu’il a vécu à la fin de la journée ?). Comme toujours, les dialogues de cette série sont assez fascinants à interpréter… Après, peut-être n’est-ce que notre volonté de trouver des théories farfelues... Après tout, peut-être n’y a-t-il aucune interprétation à faire de ce côté-là… Mais il y a quand même beaucoup d’éléments pour que cette théorie ne soit balayée d’un revers de main… Au final, nous avons une jolie réflexion sur l’identité et il y a toujours beaucoup de choses intelligemment faites, mais cela ne suffit pas à faire un épisode aussi bon que les précédents. Le problème du côté fake des robots et de leurs histoires est vraiment exacerbé dans cet épisode puisque celles-ci occupent vraiment beaucoup de temps. Et en plus, les scènes de Ford renforcent ce côté fake, vu qu’on le voit intégrer ses scénarios dans ce même épisode. Cela risque de gêner la suite de mon visionnage de la série… |
Avis neutre | Déposé le 25 octobre 2016 à 16:12 |
Effectivement, on est plus dans le parc, mais cela ne s'envole pas, toujours la faute à ses damnés aller-retour dans le monde des concepteurs. Je pense que la série est partie trop vite en faisant déconner trop de robots dans le pilote. Car depuis, cela n'avance pas beaucoup (d'autres robots présentent des comportements anormaux mais cela n'émeut personne). Sinon pour Dolores, je ne comprends pas son scénario : voir tous les soirs son père et sa mère se faire tuer, puis se faire violer par d'autres robots? A part pour le côté mélodramatique et l'empathie de nous, spectateur pour elle, c'est quoi l’intérêt pour les participants au parc de ce scénario?? |
Avis favorable | Déposé le 21 octobre 2016 à 22:51 |
Spoiler
Wow. Comme le dit Koss, toutes les théories qu'on pourrait imaginer, putain, c'est à faire une syncope rien que de commencer à y réfléchir. Bien que Bernard a véritablement un côté 'anormal' dans la série. Rien que la scène finale, on entend sa voix ("Kill Him") quand Dolores arrive à tirer avec le flingue. Juste après son entretien avec elle. Humhum. Et juste après que Ford lui parle de l'esprit bicaméral. Re-Humhum. Classe. Sinon pour moi c'est réellement un sans faute. Même si c'est moins nerveux que les deux premiers, putain je m'y suis pas fait chier une seconde. Chaque dialogue, storyline est intéressante. |
Avis favorable | Déposé le 21 octobre 2016 à 21:18 |
Ouaip, le pari de se concentrer davantage sur les hosts que les guests était ambitieux dans une série qui l'est déjà beaucoup ; c'était pas trop mal mais je suis jamais vraiment rentré dans les scènes du parc, que ce soit androides ou homme en noir (où là inversement on en sait beaucoup moins que le personnage). Ce qui me dérange plus c'est que pour une série aussi méta qui parle de scripts, elle n'est pas forcément un modèle côté dialogues, personnages attachants ou progression "organique" de l'histoire. Je suis un peu bienveillant à ce niveau parce que ça peut aboutir sur quelque chose d'intéressant (et unique) mais il faut vraiment que la série trouve son rythme, son momentum. Cela dit j'ai bien aimé les scènes avec Dolores - le dialogue quasi-tragique avec Teddy, l'examen, et son retour où il m'a semblé que sa conscience naissante était bien rendue, à la fois avec la mise en scène et le jeu d'acteur. |
Avis favorable | Déposé le 20 octobre 2016 à 01:09 |
Spoiler
Nick va aimer cet épisode, c'est 80% du parc ! Moi je préfère quand on montre plus des coulisses. Le parc c'est intéressant tout ça mais la relation Dolores/Teddy est un poil cucul et je ne peux m'empêcher de me dire qu'ils sont programmés pour dire ça et que ce ne sont pas des vrais humains/personnages qui parlent. Je n'ai de plus pas tellement tellement l'impression que ça a causé des changements fondamentaux pour Dolores, certes elle a certain flashs de ses anciennes "boucles" et certes à la fin elle tire, mais bon, c'est un peu maigre. On apprend des choses après. C'est juste le retour de bâton des deux premiers épisodes, c'est normal que toute la saison ne soit pas aussi excellente que le début. Cela dit, j'ai somnolé un peu vers la fin. Pas les conditions idéales pour l'apprécier. Je veux revoir le dernier acte avant de noter. En l'état je mettrais 13. |
Derniers articles sur la saison
Bilan - Podcast : Westworld saison 1
Où nous faisons le bilan, calmement.
Critique - Podcast : Westworld 1.10
Où tout est révélé.
Critique - Podcast : Westworld 1.09
Internet VS Westworld.
C'est un bon épisode. Effectivement un peu simple, et moins prenant, surtout quand on le compare à la claque des deux précédents, mais malgré quelques moments parfois un peu ennuyants (la relation amoureuse de Dolores avec le beau cow-boy mystérieux) il a le mérite de développer un peu plus l'univers du parc et de poser des bases sympas pour la suite. Cela dit je m'inquiète d'une forme de routine qui pourrait s'installer sur le long-terme.